[RP Ertiope/Feraenor] La creation du clan [Kedrok]

Ertiope se réveilla ce matin là avec un sentiment de malaise. Quelque chose n'allait pas, elle ne comprenait pas encore quoi. Depuis qu'elle courait les bois, elle avait appris à dormir en haut des arbres, chose que nombre de ses congénères n'auraient jamais fait. Elle sauta prestement à la branche basse ou se trouvait son sac et découvrit que celui-ci avait été lacéré durant la nuit, certainement par un animal à la recherche de nourriture. L'orcque devina de quel animal il s'agissait aux marques apparentes. Il avait ignoré ses baies d'ent, qu'elle avala en guise de petit déjeuner.

Au bas de l'arbre, elle chercha d'autres traces de son visiteur nocturne. Il trainait un de ses habits déchiré. Elle le porta à son visage pour s'imprégner de l'odeur que l'animal y avait laissé. Ertiope ferma les yeux, cela l'aidait à trouver une piste. Elle mit son arc dans son dos comme elle faisait souvent et s'accroupit au ras du sol, y restant quelques minutes, sentant les odeurs de tout ce qui l'entourait, se coupant au maximum du bruit environnant par sa concentration sur les odeurs.

Elle avait enfin trouve la piste... Elle la suivit, cette fois les yeux bien ouverts, mais toujours proche du sol. La piste passait dans des buissons, elle la suivit. Autour d'elle la végétation devint plus serrée, elle entrait dans la forêt profonde. Elle approchait sûrement du repaire de la bête, elle le sentait. Elle s'avancait doucement, la chaleur de cette forêt, humide et chaude, faisait perler quelques gouttes de sueur sur son visage. Elle poussa une branche et c'est alors qu'elle apercut l'animal, un ours de bien 12 pieds de haut.

C'était une femelle. Elle était assez loin pour qu'ertipope puisse utiliser son arc sans craindre de possible riposte. C'était trop facile d'être ainsi chasseur, se dit-elle. Peut-être devrait elle la laisser, au cas ou elle ait des petits à s'occuper. Alors qu'elle mettait la main sur son arc et était toute à ses pensées, ertiope eu conscience d'un danger qu'elle n'avait pas percu, mais trop tard... Une énorme masse s'abattit sur elle et elle roula au sol sous son poids.

L'orcque essaya de se degager mais recu un coup de griffe dans le dos, brisant son arc et la rendant presque etourdie. L'ours qui l'avait attaque, car c'etait un ours, se dressa sur ses pattes arrieres, pres a finir sa victime au sol. Ertiope eut le reflexe d'attraper son couteau de chasse qu'elle gardait sur sa jambiere et lorsqu'il fondit a nouveau sur elle, elle lui planta la lame dans son epaisse fourrure, visant le coeur...

L'animal émit un grognement et eu un mouvement de recul. Le couteau resta planté dans son flanc, hélas le coeur avait été manqué, ce qui avait encore plus mis la bête en fureur. Elle s'avanca vers ertiope qui n'avait plus aucun moyen de se défendre. Elle sentit la masse s'abattre sur elle, c'était surement sa fin et elle fut écrasée sous le poids, sentant son propre sang chaud couler sur son visage... Mais, après quelques instants, ertiope ne comprenait pas ce qui se passait, l'animal ne bougeait plus.

Chui pas mourue, pensa t'elle.

Elle tenta de se dégager mais son dos lui faisait trop mal. C'est alors que la lumière du jour réapparue à ses yeux. Elle vit une main se tendre vers elle. Elle l'attrapa et en se relevant tant bien que mal, apercut le coup de l'ours dans lequel étaient plantées deux flêches. Sûrement la première avait été mortelle et aurait suffi à la sauver.

"Je me nomme Feraenor" dit l'étranger avec un accent elfique chantant.

*Depuis mes premiers pas sur Kédrok, nombreux avaient été les aventuriers en difficultés que j'avais croisés. De toutes les races, de tous les métiers, chacun tentant tant bien que mal de se frayer son petit chemin...
En ce nouveau jour débutant à peine, j'avais décidé d'aller chasser près des collines boisées. J'avais à peine fait quelques pas parmi les arbres qu'un bruit de branche crauqante ainsi qu'un grognement attira mon attention.*

"Tiens tiens, qu'est ce donc?"

*Je pris donc la direction des hurelements, dont je me rapprochais rapidement. Je vis alors, depuis mon fourré, une scène particulère: une orque sur le sol, un petit couteau de survie à la main, et devant elle, une grosse masse poilue ressemblant à un ours, qui s'apprétait à lui asséner un grand coup de griffe. Sur le sol, un grand morceau de bois ressemblant à un arc était cassé en plusieurs morceaux.
En temps normal, j'aurais été indigné à l'idée de sauver un orc. Mais cette orque, de même métier que moi, était en trop mauvaise posture pour que je la laisse ainsi.
Encochant deux flèches sur mon arc, je visais le plus précisément possible le coup de l'ours. mes deux flèches vinrent se planter dans la nuque, uant la masse de poils sur le coup.
Je sortis alors de mon buisson, et me dirigeant vers l'orque, non sans prudence, je lui tendis une main amicale, tout en lui disant*

"Je me nomme Feraenor. Ravi de vous rencontrer. Puis je savoir ce qui vous à amener dans une si facheuse situation?"

Ertiope, encore étourdie, attrapa la main de Feraenor pour se relever. Lorsqu'elle réalisa que c'était un elfe qui l'avait aidée, elle eut comme un mouvement de recul. Elle avait été conditionnée par son "clan familial" à hair les autres races et les elfes en particuliers. Même si elle ne suivait pas depuis longtemps la facon dont elle avait été élevée, elle ne pouvait parfois empêcher ces réactions presque insctinctives.

Je me nomme ertiope

Ses paroles sonnaient comme une sorte de Rrrr'tiop'. Elle parlait la langue commune avec un fort accent guttural, et espèrait que l'elfe la comprenne.

Je vis ici, dans cette forêt, dit-elle en montrant les arbres qui les entouraient d'un large mouvement de bras. J'ai pisté cet ours jusqu'ici, car il m'avait dérobé de la nourriture pendant mon sommeil. Mais je n'avais pas vu que c'était un couple d'ours, et celui que vous avez tué m'a surprise. Merci de votre aide je vous suis redevable.

L'orc alla ramasser les morceaux de son arc et l'examina. Elle avait l'air dépitée que celui-ci se soit brisé si facilement. Elle revient proche de Feraenor et lui dit.

Je vois que vous utilisez aussi un arc. Etes vous expérimenté pour les fabriquer ? J'avoue que celui-ci, dit elle en montrant les morceaux de son arc, fabriqué par mes soins, était d'assez mauvaise qualité.

Je ne vais jamais en ville, il n'est pas bon pour un orc de s'en approcher.
Peut-être pouvez vous sinon aller m'acheter un arc la bas ? J'ai quelques gopis sur moi que je peux vous confier.


L'orc regarda Feraenor en se demandant ce que cet elfe allait lui répondre. Voudrait il aider une orc ? Même s'il l'avait aidée, c'était dans une situation de vie ou de mort, donc sûrement qu'il ne continuerait pas de l'aider maintenant que tout danger était éloigné.

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(HRP : J'ai eu du mal a continuer ce RP car j'hesitais a savoir comment le clan s'est cree, avec qui, etc... En regardant les anciens RP (auberge ours brun), j'ai vu qu'il y avait Nyfa, Valexion, essaion. Nissa et Feraenor etaient trop haut lvl a l'epoque pour etre rapidement sur Kedrok je me rappelle. Et si je voulais coller a la realite, le clan a ete cree par moi, suivi tout de suite de Bakalum et Hunt, qui ne jouent plus...

Donc finalement, tant pis pour la verite historique, on va faire comme si le clan dans ce RP la n'existait pas encore, et tous ceux qui voudront etre la a la creation du clan, pourront intervenir quand ils sentiront qu'ils voient comment faire apparaitre leur perso dans ce RP ici sans que ca fasse trop etrange ). Donc laissez Feraenor et ertiope faire quelques echanges, et ensuite si vous voulez apparaitre, vous etes les bienvenus !

*Un peu étonné que l'orque me tendre une main amicale, j'eus un mouvement de recul, tout comme elle semblait en avoir eu un peu avant.
De plus son langage, trop bien connu pour moi, ne m'inspirais guère la confiance du fait de mauvais souvenirs...
Puis je me ressaisis. Certes les orcs était une race que je detestais par dessus tout pour les multiples maux du passé. Mais celle ci semblait différente. Peut être venait-elle d'une autre tribu plus pacifiste?
Je lui fis alors un sourire, et lorsqu'elle me montra son arc en morceaux, je m'en saisis, et après l'avoir examiné, lui répondit*

"Je puis vous en refaire un, cela ne sera pas très dur. C'était l'un des exercices nécéssaires, pour entrer dans la garde des rôdeurs de ma cité"

*Commencant à réunir quelques branches qui me semblaient satisfaisantes, je me mis alors à l'ouvrage. Plusieurs fois, je fis appel à l'orque, afin de vérifier la solidité de l'arc, sa taille, la tension de la corde, et toutes les autres choses nécéssaires pour que l'arc s'adapte le mieux à elle...
Au bout de 4 bonnes heures, je lui tendis un petit arc de bois sombre, relativement solide, donc la corde un peu épaisse, était à la fois souple et robuste, de sorte à pouvoir propulser puissament les flèches*

"Voilà, j'espère que cela vous satisferas... "

*Puis je lui adressai un autre sourire. Voyant sa bourse à son côté, je devancais alors ses pensées*

"Ne me donnez pas d'argent cela est inutile. j'ai pris plaisir à vous aider, vous êtes rôdeuse, comme moi, et entre gens du métier...
Mais que diriez vous que nous fassions un bout de chemin ensemble? j'avoue que j'ai grande envie d'en savoir un peu plus sur vous... Par exemple coment se fait-il que vous n'ayez pas essayé, comme la majorité des orcs, de m'occire à la première vue?"

*cette question sonnait faux, elle paraissait stupide. mais la curiosité était la plus forte...*

Ertiope avait accepté le petit arc sombre avec plaisir. Et surtout, elle avait suivit toutes les étapes de sa fabrication comme si elle voulait les graver dans sa mémoire.

Maintenant, à l'invitation de l'elfe, elle avait pris ses quelques affaires sur son dos, et ils marchaient ensemble dans la forêt, sans aucune direction précise. Il semblait que cet elfe acceptait sa présence bien qu'elle fut une orc, et pour elle, qui n'avait eu personne à qui parler depuis des jours entiers, cette rencontre était la bienvenue. Mais presque tout de suite, il lui demanda pourquoi elle n'avait pas tenté de l'attaquer, comme tous les orcs qu'il connaissait. Elle lui répondit, toujours butant un peu sur les mots.

Presque tous les orcs que tu pourrais rencontrer t'attaqueraient à vue, effectivement .... mais il y a quelques exceptions. Dans le clan ou j'ai été élevée (elle prononca le mot "clan" d'une manière particulière, cela semblait plus un nom propre pour elle), presque tous sont effectivement des brutes, et presque tout le monde passe son temps à se battre.

Tout en marchant, elle parlait et souvent utilisait ses mains pour parler quand elle ne trouvait pas le mot. Feraenor était très attentionné, car il lui laissait le temps de chercher ses mots sans sembler s'impatienter.

En fait, avec le recul, cela me fait mal de dire cela, mais ... je considère ceux de mon clan comme des bêtes immondes. Ils étaient cruels. J'ai du apprendre à me battre pour une bouchée de pain.

On sentait dans la voix d'ertiope qu'elle avait du mal à continuer de raconter son lourd passé.

Mais je me suis enfuie de chez les miens et maintenant je vis seule ici, depuis mon arrivée sur Kedrok. Cette forêt que tu vois ici, proche du village d'Antika, est maintenant mon domaine, ma maison, ma seule amie. J'apprend à y vivre, à y survivre, et j'évite toujours toute forme de rassemblement humains ou autres. Car ta réaction est bien naturelle, elle est celle de tous ceux qui ont eu affaire en mal avec des orcs. Je ne suis maintenant acceptée nulle part, que ce soit ici ou dans mon clan d'origine.

Elle se tourna vers l'elfe et lui demanda, presque comme pour changer de sujet de conversation.

Et toi, qu'est ce qui t'emmène dans cet endroit ? Tu promènes tu uniquement pour sauver les orcs en détresse ?

*Ainsi, elle avait eu un lourd passé. Très lourd, puisqu'elle avait du quitter tous les siens pour survivre à la barbarie de son peuple. Les orcs étaient-ils des créatures incapables d'amour pour les leurs?
En tout cas, elle était différente, je le sentais bien. Même si sa race ne l'aidait pas, elle dégagait une bonne humeur et une gentillesse peu croyable pour une orque.
Sa dernière question me fit un peu rire*

"Non, je ne suis pas là pour protéger les orcs, mais tous ceux qui viennent ont besoin d'aide, tant qu'ils apparraissent comme "bons" à mes yeux. Vous étiez en difficulté, je vous ai secourue. Et je me rends compte que j'ai largement bien fait, car vous me semblez digne de confiance."

*tout en parlant j'observai la cîme des arbres de la forêt. De mince rayons de soleil percait au travers, déposant leur lumière chaude et bienfaitrice sur nous.*

"Vous dites que c'est votre demeure? C'ets la mienne aussi... Nous vivons dans la même maison. Nous sommes tous deux des exilés de notre peuple, et nous nous cachons tous les deux... Pourquoi ne pas demeurer ensembles alors? tant de points communs, il ne sera que plus facile de nous entendre... Qu'en dites vous?"[

Ertiope avait remarqué que Feraenor n'avait pas vraiment répondu à sa question sur la raison de sa venue ici sur Kedrok. Il semblait n'avoir pas envie de se dévoiler trop vite. Lorsqu'il lui parla de partager ces lieux ensemble, elle avait appreciée la proposition de l'elfe, surtout car vivre toute seule dans cette forêt était parfois difficile à supporter.

Je ne sais pas si cela vous fera changer d'avis mais depuis que je me suis installée ici, je n'ai pas fait qu'attaquer des animaux pour me nourrir.

Elle hésita quelques instants avant de prononcer les paroles suivantes.

J'ai aussi attaqué des voyageurs isolés qui la traversait, et j'ai souvent récupéré leur biens, gopis ou matériel. Vous n'aurez peut-être pas envie de maintenir votre proposition sachant cela...

Avant que l'elfe n'ait eut le temps de répondre, elle continua.

Mais si votre proposition tient toujours, je m'engage à partir d'aujourd'hui à ne pas attaquer les personnes qui ne nous seront pas hostiles. Et concernant certains objets, vous pourrez aller nous les chercher à Antika, puisque vous n'êtes pas un orc, votre présence là-bas est possible.

Ertiope attendait de voir ce que les révélations qu'elle venait de faire à Feraenor auraient comme effet sur lui.

*Un peu perturbé des révélations de l'orque, j'aurais en temps normal rejettait son amitié. Mais celle ci me semblait trop perdue comme moi pour être abandonnée. Aussi pris je un visage partiellement mécontent.*

"Le fait que vous tuyez des animaux ne m'échante déja guère, car nous autres les elfes les aimons, vous devez sans doute le savoir. Cependant, ayant moi même été contraint d'en tuer certains, je ne puis vous blâmer, cependant j'insiste sur le fait que vous ne tuyez que ceux qui présentent une réelle menace, et laissiez en vie ceux qui n'ont aucun moyen de se défendre...
Quant aux voyageurs...
S'ils vont ont porté atteinte, ou semblait assez agressifs, vous avez bien agit. Autrement, je vous demanderai de ne pas renouveler cela. Il est aisé de se faire des alliés en ces temps de troubles. Ne gâchons donc pas ces occasions en nous faisant des ennemis inutiles.
cependant, je maintiens ma proposition, en y ajoutant ces deux conditions. Pour ce qui est d'Antika, ne vous faites pas de soucis, je pourais m'y rendre sans trop de problèmes"

*Au moment ou je finissais ce discours, je remarquais que nous étions enfoncés plus en avant dans la forêt. Le lieu où nous étions était si éloigné de la lisière que le risque de nous faire surprendre était très mince. je me placait alors face à l'orque, bras croisés, visage amical*

"Quelle est votre réponse?"

Ertiope était soulagée que Feraenor ne lui en veuille pas trop qu'elle ait attaqué certaines voyageurs par instinct ou surtout par nécessite.

Je suis d'accord avec toutes vos paroles. Il nous reste maintenant à trouver un endroit pour établir un camp un peu moins provisoire. Je dors depuis quelques jours en haut d'un arbre, et j'ai aussi repéré une grotte, je peux vous la montrer, mais elle me semble juste assez grande pour une personne.

Il faudra aussi explorer un peu cette forêt qui sera notre domaine, qu'en dites vous ? Nous formons donc équipe ?

L'orcque avanca sa main pour serrer celle de l'elfe, attendant que celui-ci fasse le même geste à son encontre.